La méthode Babbel ou comment retenir plus facilement du vocabulaire

Miriam – notre responsable éditoriale – a été invitée à contribuer à un livre sur l’e-learning. Voici un bref résumé de son chapitre intitulé : « Babbel : un mix de méthodes didactiques au service de l’apprentissage numérique des langues « Comment fonctionne l’apprentissage avec Babbel ? » c’est la question que m’a posée Ullrich Dittler, Professeur spécialisé […]

Miriam – notre responsable éditoriale – a été invitée à contribuer à un livre sur l’e-learning. Voici un bref résumé de son chapitre intitulé : « Babbel : un mix de méthodes didactiques au service de l’apprentissage numérique des langues
« Comment fonctionne l’apprentissage avec Babbel ? » c’est la question que m’a posée Ullrich Dittler, Professeur spécialisé dans les médias interactifs, pour les besoins de son livre E-Learning. Einsatzkonzepte und Erfolgsfaktoren des Lernens mit digitalen Medien. (E-learning. Concepts d’implémentation et facteurs de réussite de l’apprentissage à l’aide de médias numériques.) La réponse : si Babbel est si efficace, c’est parce que nous ne nous appuyons pas sur une seule et unique méthode d’apprentissage. Au contraire, nous avons développé un mix de méthodes qui répond aux différents besoins d’apprentissage de nos utilisateurs :

Imiter et entraîner les mots : les utilisateurs Babbel peuvent pratiquer les nouveaux mots de vocabulaire rencontrés via l’écoute et la répétition – cela permet d’ancrer ceux-ci dans la mémoire tout en entraînant la prononciation. La signification du mot (clairement illustrée par une image et sa traduction) lui est ensuite attribuée et l’apprenant doit enfin écrire les termes. Tous les mots sont « inculqués » selon ce même modèle. Ces exercices structuraux (ou pattern-drill) relève de la branche comportementaliste de la didactique des langues.


Du vocabulaire par petites portions variées : le vocabulaire est introduit par petites unités de trois ou quatre mots ou par chunks (unités de sens telles que « Je m’appelle … » ou « Je viens de … ») – en effet, la mémoire à court terme n’est pas capable d’enregistrer davantage d’informations en une seule fois. Le vocabulaire est traité en plusieurs étapes (répétition, attribution de la traduction correcte, écriture), avant que l’apprenant ne passe à une ou deux nouvelles unités. Les unités appartiennent toujours au même champ sémantique et les liens existants entre leurs contenus permettent de se les rappeler facilement. Tous les mots sont illustrés, ce qui facilite également leur mémorisation pour de nombreux apprenants.
Réviser juste au bon moment : les nouveaux mots sont automatiquement transférés dans l’outil de révision. Cette fonction intelligente interroge l’apprenant à intervalles de temps croissants selon la méthode de la « répétition espacée » (aussi connue sous son nom anglais de « Spaced Repetition »).


Explication des règles : nous sommes convaincus que les apprenants adultes veulent comprendre les règles de la nouvelle langue car, contrairement aux enfants, ils n’apprennent pas celle-ci par simple imitation. C’est pourquoi les cours contiennent de nombreuses explications concernant la grammaire, la prononciation et le vocabulaire et que ces explications sont données dans la langue maternelle de l’apprenant. Nous prenons en compte les spécificités de la langue maternelle de l’apprenant dans l’élaboration de nos cours. Les règles sont ainsi formulées séparément pour chaque langue apprise et chaque langue d’apprentissage (un allemand n’apprend pas l’espagnol de la même façon qu’un italien). Les trois derniers points se basent sur une approche du traitement de l’information et de la mémoire qui relève de la branche cognitiviste de la didactique des langues.


Apprentissage libre : nos utilisateurs peuvent choisir ce qui les intéresse parmi un large éventail de cours et leçons. Certains préfèrent commencer par le cours débutant et poursuivre l’apprentissage avec des cours de difficulté croissante, tandis que d’autres « surfent » entre les cours y picorant, selon l’humeur, ce qui les intéresse. Chaque apprenant intègre les contenus d’apprentissage à son rythme. La communauté permet de mettre en pratique ce qui a été appris dans les cours. Selon la méthode constructiviste de la didactique des langues, chaque utilisateur développe ses compétences de façon individuelle en sélectionnant de nouvelles informations de manière subjective et en les traitant en liaison avec les connaissances déjà existantes.
Communiquer rapidement : les utilisateurs Babbel doivent être en mesure de se faire comprendre rapidement. C’est pourquoi les cours débutant permettent d’apprendre pas à pas les mots et expressions utiles dans la vie de tous les jours (nous trouvons par exemple qu’il est plus important d’apprendre « Je vais prendre un café » que « La balle est rouge. »). Les chunks permettent de maîtriser rapidement différentes phrases, même si l’apprenant n’est pas toujours capable de reproduire la grammaire qui y est employée. En situation réelle, on ne connaît pas toujours tous les mots employés dans une conversation en langue étrangère. C’est pourquoi les mots de nos dialogues ne sont pas tous pratiqués à l’avance. L’utilisateur apprend ainsi à déduire la signification des mots inconnus d’après le contexte – et s’il n’y parvient pas, il peut toujours consulter la traduction.

Dans la vie réelle, il y a également une multitude de manières d’exprimer une même idée, c’est pourquoi de nombreux exercices d’écriture acceptent également les solutions synonymes. Les exercices d’écriture avancés de nos cours de Business English sont ici particulièrement intelligents : ceux-ci sont évalués à partir d’une base de données de solutions intelligente et évolutive, de sorte que non pas une seule mais de nombreuses variantes sont également considérées comme justes. Cette approche relève de la branche communicative de la didactique des langues.
Apprendre en société : la communauté Babbel est un espace consacré au processus d’apprentissage social. Il est possible d’y échanger des idées ou de mettre en pratique ce qui a été appris dans les cours. On y discute dans différentes langues et parfois aussi au sujet de différentes langues – consolidant ainsi ses connaissances. Ces processus d’interaction en réseaux, où l’on apprend souvent « en passant », relèvent de l’approche connectiviste de la didactique des langues.


Que pensez-vous de ces méthodes d’apprentissage ? Utilisez-vous des méthodes qui n’ont pas été mentionnées ? Nous serions heureux d’en parler avec vous !

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